260094 ~
tourne-page en ivoire
meiji, fin xix‰ siècle
L’ivoire patiné, très détaillé et délicatement sculpté d’un décors de dragon ryu 龍 (ou tatsu 竜) à trois griffes dont le corps serpente dans les airs parmi les tourbillons nuageux, les yeux réhaussés d’encre noire, la queue se terminant au revers de la pièce. Usures à l’extrêmité, excellent état mis à part. Signé et gravé à l’encre rouge Komin.
Dans la symbolique japonaise Unryû-zu 雲龍図, un dragon volant parmi les flots nuageux—de sa propre création—signifie honneurs et succès dans la vie. Il n’apparaît qu’aux “grands” et en de rare occasion, pour lui il est dit qu’«Aucun mortel ne saurait voir son corps et ses mouvements dans leur totalité»
Le dragon fut importé de Chine par les moines bouddhistes durant les dynasties Song et Yuan (entre 960 et 1368) et sa première représentation artistique au Japon date de la fin du XIVe siècle (Chô Densu)
Longueur : 30,2 cm - Largeur : 2,9 cm
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a ivory page-turner
meiji, late 19th century
The ivory patinated, fully detailed and delicately carved with a three-clawds “ryu” 龍 (or “tatsu” 竜) dragon which the body curves in the air amidst swirling clouds, the eyes enhanced with black ink, the long tail ending on the reverse. Wear on the edge, very good condition otherwise. Signed and graved with red ink “komin”.
Into the japanese symbolism “Unryû-zu” 雲龍図, a dragon flying its body interwoven with cloudy floods—of its own creation—signifies dignity and success in the life. It appears only to the great, and on rare occasions, for it is said that «No mortal may look upon its entire body and live».
The dragon was brought from China by Buddhist priests during the Song and Yuan dynasty (960-1368) and its earliest representation by a Japanese artist date from the late 14th century (by Chô Densu)
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